Découvrez (ou re-découvrez) comment utiliser correctement un préservatif pour pouvoir faire l’amour toute votre vie en pleine santé !
Le préservatif ?
Un des nombreux contraceptifs qu’il existe a l’heure actuelle, mais surtout le meilleur moyen de protection contre les MST /IST et le VIH.
Comment le préservatif protège t-il des IST ?
C’est un étui souple le plus souvent en latex, il existe des versions sans pour les personnes allergiques. C’est une protection étanche aux fluides corporels (sang, liquide séminaux, sperme etc). Et c’est là que réside toute son efficacité. En effet, les MST et le VIH se propagent et se contractent lors d’un contact entre des liquides séminaux / sanguins et des muqueuses. Par voie vaginale, anale et même buccale (hé oui, lors d’une fellation ou d’un cunnilingus il faut également se protéger !). Le préservatif est donc nécessaire pour tout rapport sexuel entre deux ou plusieurs nouveaux partenaires.
Vous me direz qu’il existe aussi la digue dentaire pour la pratique du cunnilingus… Malheureusement elle est peu connue du grand public, peu répandue et il n’est pas aussi facile d’en trouver qu’un préservatif.
Quand porter un préservatif ?
Le port du préservatif pour chaque nouvelle pénétration anale ou vaginale est indispensable lors d’un rapport avec un nouveau partenaire sexuel ou tant qu’il n’y a pas eu de dépistage récent entre deux partenaires réguliers. En effet, la confiance ne peut pas être de mise ni un gage d’absence d’IST. Beaucoup de personnes sont porteuses sans le savoir.
Hé oui ! Beaucoup de ces infections sont asymptomatiques. Aucun effet visible sur le corps, pas de boutons, de réaction physique. Les personnes peuvent alors transmettre une maladie sans s’en rendre compte. Il existe le rare cas aussi de personnes atteintes qui se fichent pas mal de transmettre quelque chose a leurs nouveaux potes de culs. Cela existe malheureusement… Il faut en être conscient.
Alors qui dit nouveau partenaire, dit capote. On ne s’en sépare qu’au bout de 3 mois de rapport sexuel exclusif avec le même partenaire et un dépistage complet. Si il est négatif alors adieu préservatif !
Pourquoi 3 mois ? Car on estime qu’à 3 mois toutes les IST sont détectables au dépistage. Si le résultat est négatif à ce délai alors on peut on se passer du préservatif.
Comment utiliser le préservatif ?
Pour assurer son efficacité maximale, rappelons la base : il faut déjà penser à le mettre (c’est un premier point qui me semble essentiel !). Une nouvelle capote à chaque nouvelle pénétration. Entre deux orifices, à chaque nouvelle bouche, chaque nouveau pénis. On ne peut pas utiliser la même capote pour pénétrer une personne, puis recevoir une fellation, puis pénétrer une nouvelle personne ou un autre orifice. On pourrait transmettre l’infection d’un orifice ou d’une personne a une autre !
Quelques autres règles simples pour s’assurer une bonne utilisation de ce capuchon. L’emballage ne doit pas être ouvert avec les dents / une paire de ciseaux / un couteau / un lance flamme ^^ etc… Cela pourrait percer le préservatif et ainsi le rendre perméable au passage des fluides (et donc totalement inutile !). En plus d’être devenu inutile, il risquerait carrément de craquer pendant le rapport.
La taille est importante…
On choisit le préservatif de la bonne taille : ni trop grand « dans le doute », ni trop petit. Il existe énormément de taille, d’ailleurs le site Le roi de la capote propose un calculateur en fonction de la taille de votre sexe pour vous permettre de choisir THE taille parfaite.
La lubrification est importante…
Une capote qui sèche est une capote qui craque ! La plupart des modèles sont déjà lubrifiés, mais dans certains cas cela ne suffit pas. Il faut alors ne pas hésiter à rajouter du lubrifiant. Pour cela il faut choisir un lubrifiant à base d’eau, car les lubrifiants à base de corps gras (vaseline et autres) rendent les préservatifs poreux comme des passoires.
Quelques dernières petites règles de base
Evidemment on ne retourne pas une capote si on l’a mal enfilée. Si on est porteur d’une IST c’est comme si on n’utilisait finalement aucune protection ! On ne la réutilise pas. On ne la lave pas non plus, ils n’ont pas encore conçu de modèles lavables en machine !
A vu d’œil l’utilisation d’un préservatif peut paraître hyper fastidieuse. Et pourtant si simple et si importante ! On l’enfile, on s’amuse, et on le jette. Les fabricants proposent aujourd’hui plein d’épaisseurs / effets / textures / couleurs / goûts afin de rendre son utilisation ludique en plus d’être indispensable. Le préservatif est là pour notre bien, ne l’oublions pas.
Cet article a été rédigé par @metacapote qui a joyeusement accepté mon invitation. Je la remercie chaleureusement ! @metacapote est le pseudo d’une femme formidable qui réalise le dépistage de certaines IST en laboratoire, après des études en analyse médicale. A la fin de l’été 2018, elle a observé une recrudescence des résultats positifs pour les chlamydias et gonorhées. Elle fait le même constat chaque année : « retour d’été, les gens se sont amusés, pas protégés, et bam ». A l’époque, elle a posté un tweet et a reçu énormément de questions derrière : « comment on se fait dépister ? » « je crois que j’ai pris un risque » « je crois que j’utilise mal la pilule ». Elle a donc choisi de créer sa page Instagram pour en faire un lieu ludique où parler de sexualité et de santé sexuelle. Allez voir son travail sur Instagram !
Maintenant que vous savez tout sur la capote, je vous souhaite d’agréables galipettes sous la couette ^^ safe et intenses comme on les aime 😉 Partagez cet article à vos ami-e-s qui se posent des questions !
💕 Love 💕
Morgane Z.
« L’épanouissement sexuel loin des normes »
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Tous mes articles sont à but éducatif et n’ont en aucun cas pour but d’inciter à la haine ou de détériorer l’image d’une quelconque communauté. Si vous vous sentez vexé-e-s, sachez que ce n’était pas mon intention.
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Crédits artistiques et sources bibliographiques :
- Entête d’article : Sasint (via Pixabay.com)
- Dessin « cadeau sida » : Alicia Luz @alicialuzauteure (cliquez ici pour découvrir son livre)
- Photo des préservatifs de différentes couleurs : Bru-nO (Pixabay.com)