Ma meilleure astuce pour dépasser mes blocages sexuels

Cet article participe à l’événement inter-blogueurs sur le thème : “Ma meilleure astuce pour dépasser mes blocages” organisé par Nathalie Valentin du blog Je construis mon bonheur. En cliquant sur le lien suivant, vous pourrez découvrir les détails de cet événement.

J’ai choisi de participer à l’événement inter-blogueurs organisé par Nathalie car le thème me plaisait bien. Je me suis juste permise de rajouter « sexuel » à la fin, pour que ça corresponde au thème de mon blog quand même ! J’espère que ma propre expérience pourra inspirer et aider des lecteurs en proie avec un blocage d’ordre sexuel.

 

Mes blocages sexuels ?

En refaisant le fil de ma sexualité, j’ai identifié les deux principaux blocages que j’ai maintenant résolus :

  • La fellation : au début de ma sexualité, j’étais très focalisée sur la pénétration et je bloquais totalement sur la fellation. Puis j’ai compris que beaucoup de garçons adoraient ça, alors j’ai commencé à la pratiquer, mais ça ne me plaisait pas du tout, et pire, ça me faisait atrocement mal. J’y associais une idée de soumission que je détestais (même si en réalité il ne s’agit que d’une pratique, et que ça ne représente pas les réels rapports de force de la vie : on a parfois des idées irrationnelles).
  • Tout ce qui touche à l’anal : à mes débuts sexuels, l’exploration de la voie « habituelle » était déjà assez complexe et pleine de questions pour que je m’intéresse à ce qui serait possible derrière. Puis, à mes 20 ans, quand j’aurais pu commencer à me pencher dessus, j’ai malheureusement été traumatisée par un viol qui a débuté par des touchers anaux et anulingus, choses que je ne connaissais pas du tout et qui m’ont choquée durablement. Cette zone a imprégné une mémoire traumatique et par la suite, il était hors de question d’y toucher !

 

Mon astuce pour dépasser mes deux blocages sexuels ?

Me concernant, je n’ai pas vraiment utilisé d’astuce à proprement parler, mais plutôt une méthode en trois points. La mise en place de la méthode et la « guérison » de mes blocages n’a été possible que lorsque ma relation était sereine avec un compagnon bienveillant (vous allez comprendre pourquoi) :

1. Étape UNE : Communiquer à cœur ouvert avec mon partenaire

En général, j’ai profité d’un moment complice avec mon homme pour installer une conversation sereine. A ce moment-là, je lui ai dit que j’avais un petit blocage au niveau de la fellation, ou des pratiques anales (selon où j’en étais dans ma vie et les demandes de mon partenaire).

2. Étape DEUX : Ôter la notion d’obligation

La deuxième étape de ma « guérison » a inclus mon partenaire du moment. S’il s’agissait d’une relation toxique, il était impossible d’aller plus loin et mes blocages persistaient. Par contre, lorsque j’étais en couple avec un partenaire bienveillant, on a pu continuer ensemble sur la deuxième étape de la démarche de ma « guérison ».

Une fois annoncé mon blocage, mon partenaire bienveillant a enlevé toute notion d’obligation relative à nos pratiques sexuelles. Ainsi, je ne me sentais plus « obligée de le sucer » pour lui faire plaisir. Toute la pression autour des pratiques que je refoulais a été éliminée comme ça.

3. Étape TROIS : Y aller mollo dans un grand respect de mon consentement

Une fois que je n’avais plus aucune obligation de pratique, je décidais de le faire seulement si j’en avais envie. J’ai pu y aller à mon rythme, sans être brusquée. Pour les explorations anales par exemple, mon partenaire est allé tout doucement : il a simplement commencé par passer ses mains autour de la zone. Il s’arrêtait net dès qu’il sentait la moindre opposition de ma part : un « non » verbal ou un simple geste comme un raidissement des muscles. Sentir que mon consentement était extrêmement respecté m’a permis d’aller à chaque fois un peu plus loin, sans jamais avoir peur de me retrouver dans une situation non voulue à un moment donné.

 

Libérée, délivrée

Petit à petit, j’ai me suis ainsi défaite de mes blocages sexuels. Je remercie chaudement mes ex-partenaires qui, par leur bienveillance et leur respect extrême, ont su être présents pour moi et m’ont aidée à dépasser mes blocages sexuels. La vie a fait qu’à un moment donné on s’est séparés, mais il seront toujours présents dans mon cœur

Maintenant, je pratique volontiers la fellation, j’y prends même du plaisir : il m’est arrivé d’avoir un orgasme en la prodiguant (c’était complètement dingue d’ailleurs). Par contre, je m’y adonne uniquement lorsque je ressens de l’amour pour mon partenaire. Ce n’est pas quelque chose que je fais lors d’un « coup d’un soir » par exemple. Je n’ai plus de relations de ce type-là désormais de toutes façons. Quant à la sexualité anale, je suis maintenant capable de la pratiquer en toute sérénité, mais ça ne fait quand même pas partie des mes pratiques best of ! Pourquoi pas faire des explorations de temps en temps, mais pas à chaque fois !

 

L’étape ultime en cas de difficulté persistante

Il y a deux semaines, j’ai participé à un stage d’initiation au tantra, animé par Clémentine Jolivet et Richard Cayre. Moi qui croyais être totalement guérie de mon traumatisme anal, j’ai découvert qu’il restait un peu de mémoire traumatique dans cette zone !

On a suivi un processus menant à la guérison sexuelle, et il s’est avéré que durant ce processus, j’ai vécu à nouveau mon viol, avec des sensations réelles venues du passé. Là, j’ai fait ce que j’ai regretté de n’avoir pas fait quand j’avais 20 ans : j’ai hurlé à la tête de mon agresseur (imaginaire, il s’agissait d’un processus méditatif). Je l’ai insulté sauvagement. Je me suis enfin défendue (à l’époque, j’étais tombée en sidération psychique et n’avais rien pu faire). J’ai enfin défendu mon corps. J’ai enfin défendu mon intégrité qui avait été bafouée à ce moment-là. Et ça a achevé de me libérer du traumatisme.

Parfois, il est nécessaire d’employer des méthodes fortes. Plus le blocage est fort, plus il peut prendre du temps et de l’énergie à défaire. Dans ce cas-là, il ne faut pas hésiter à consulter des spécialistes qui apportent l’aide nécessaire. Il n’existe pas de méthode miracle, mais plein de méthodes adaptées à différentes personnes. Le mieux est de tester divers procédés, jusqu’à trouver celui qui fonctionne et nous libère totalement. On peut y laisser de l’argent, mais personnellement, je préfère dépenser de l’argent pour mon bien-être que pour une voiture dernier cri ou un gadget technologique.

Voici quelques outils thérapeutiques vers lesquels se tourner en cas de gros blocages à soigner : hypnose, psychothérapie, sexothérapie, méditation dirigée spécialement sur la solution, processus de guérison tantrique, reconnexion énergétique, EMDR, EFT, psychothérapie corporelle, reiki, magnétisme, psychothérapie cognitivo-comportementale, développement personnel, guérison des chakras, …

 

Je vous souhaite à tous de surmonter vos blocages d’ordre sexuel, psychologique ou émotionnel si vous en avez. Je souhaite à tout le monde de s’épanouir dans sa vie en général et sa sexualité en particulier !

 

❤ Love ❤

Morgane Z. la curieuse de sexe.

 

L’article récapitulant tous les articles participant à l’événement inter-blogueurs organisé par Nathalie sera publié fin Mars sur son blog. Je mettrai son lien ici.